Les deux leaders se détachent

Grâce à la performance de la Saint-Pierre de Plouescat, Lanhouarneau-Plounévez a pris un peu d'avance au classement en compagnie de Milizac, tandis que Taulé se rapproche de la zone rouge. 

Lanhouarneau-Plounévez - Guiclan (2-1). Bruno Péron n'a pas réussi à jouer le vilain tour qu'il espérait à ses anciens potes: «Nous donnons un but à Plounévez sur le premier ballon mais, ensuite, nous faisons jeu égal et on peut même arracher le match nul en fin de rencontre. Mais il y a une énorme différence entre les deux équipes: la moyenne d'âge. Nous retrouvons notre niveau de début de saison et je suis donc optimiste pour la suite. J'ai souhaité bonne chance à mes anciens joueurs pour la montée et je leur ai promis que Milizac ne gagnerait pas chez nous!». Régis Guéguen signe des deux mains: «Nous avons manqué de réalisme devant le but, ce qui nous a coûté dix minutes compliquées en fin de match après la réduction du score. Mais, au final, c'est une victoire qui nous permet de rester en haut du classement». 

Plouzané (B) - Plouescat (2-2). Les Plouescatais poursuivent leur opération sauvetage avec leur nouveau coach, Philippe Mangin. «Ce match nul a un goût de victoire car, face à une équipe de Plouzané au grand complet, mes joueurs ont été malmenés dans la vivacité et la circulation du ballon. J'ai mis en place un système de contre et cela a été respecté à la lettre. Menés 2-0, nous sommes revenus au courage et les vingt dernières minutes ont été à notre avantage, ce qui fait que notre égalisation est amplement méritée». 

Taulé - Plouguerneau (B) (0-1). Les Taulésiens de Sébastien Cabioch ont cédé dans le dernier quart d'heure et voient se réduire leur marge par rapport aux premiers relégables. «Le résultat est frustrant mais n'est pas inquiétant car les gars ont respecté les consignes et ont dominé les débats avec à peu près 90% de possession de balle. Nous prenons un but en fin de match sur notre seule erreur de relance de la partie et je crois que nous devons continuer à travailler dans ce sens pour que le jeu finisse par payer. Nous devons juste travailler les derniers gestes».

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